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Les Inhumains : la suite de la série Marvel attendue pour décembre

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De bonnes nouvelles se succèdent au sein de l'univers de Marvel Comics. Intégré au projet Infinity qui devrait faire saliver les fans, un nouveau scénario est en cours de préparation : le prochain Les Inhumains sera signé Matt Fraction et devrait paraître à la fin de l'année 2013.

 

 

 

 Image exclusive dessinée par Steve McNiven

 

 

La race d'humains mutants de l'univers Marvel revient. Initialement créé par Stan Lee et Jack Kirby dans les années 60. L'éditeur en chef chez Marvel, Axel Alonso, explique d'ailleurs : « Dans un monde rempli de personnages musclés, les inhumains étaient bizarres. Ils étaient hippies ! » Le nouvel album regorgera de nouveaux personnages. « L'effet sur l'univers Marvel sera sismique », promet Alex Alonso.

 

Les inhumains aux super-pouvoirs ont une dimension mythologique puisqu'ils existent depuis des lustres. Ce sont des personnages quelque peu déracinés qui ont été abandonnés par leurs créateurs : nés suite à une expérimentation des Krees, ils sont le fruit d'une expérience ratée. 

 

Tous réunis

 

Comme déjà annoncé, Infinity sortira au mois d'août 2013, sous la forme d'une mini-sérieQuelques mois plus tard, ce sera donc au tour de The Inhumans de paraître, mais pas tout à fait dans la même lignée que les épisodes précédents. En effet, d'après l'annonce faite sur Entertainment Weekly, le comics mettra en scène des personnages cultes tels que Wolwerine (qui aura un nouveau look), Winter Soldier, Spider-Man et Angela. Le retour de Nightcrawler, l'un des super héros d'X-Men appelé aussi Diablo, sera aussi l'une des surprises.

 

 

 

Autrement dit, les frontières entre le monde des humains et des inhumains seront rompues. Matt Fraction explique : «Maintenant, il n'y a aucune différence entre l'intérieur et l'extérieur», et insiste sur la dimension métaphorique de la série. «Nous racontons des histoires de science fiction, mais en réalité on parle de race, de genre et d'égalité sexuelle».

 

 

 

Pour le moment, le nom du dessinateur n'a pas été divulgué. Mais les rumeurs voudraient que la tâche revienne à Steve McNiven, un habitué des Marvel Comics (Marvel Knights 4, Ultimate Secret, New Avengers). Pour en savoir plus, il faudra garder l'oil ouvert sur la toile dans les jours qui viennent. 

 

 


Ebooks en bibliothèque : un contrôle d'accès à l'abonnement (Lescure)

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La question du livre numérique en compte parmi les points centraux du rapport remis par Pierre Lescure. Cette offre numérique « aujourd'hui très peu développée, n'est pas à la hauteur des missions de ces institutions et des attentes du public », note le rapport. L'absence de cadre juridique, comme la loi du 18 juin 2003 l'instaure pour les ouvrages imprimés, est un premier point à combler, et qui permettra de trouver un accord entre les représentants d'auteurs et d'éditeurs.

 

 

Avec Lettres numériques 

 

 

 

 

 

 

Dans le rapport remis récemment par Pierre Lescure au gouvernement français, on peut lire plusieurs propositions concernant les bibliothèques (voir à ce sujet le billet du blog Bibliobsession), dont la proposition 24 : 

Encourager le développement d'offres en bibliothèque reposant sur un contrôle d'accès à l'abonnement et sur des DRM de type “tatouage numérique” et modifier la loi sur le prix unique du livre numérique pour obliger les éditeurs à proposer une offre claire, transparente et non discriminatoire spécifique en direction des bibliothèques.

 

Les deuxième et troisième parties de cette proposition (DRM et modification de la loi sur le prix unique du livre numérique) me paraissent très encourageantes et vont bien dans le sens des attentes des bibliothèques, ce dont je me réjouis en tant qu'ardent défenseur d'un accès pour tous à la culture et à la connaissance.

 

Mais je souhaite me pencher ici en particulier sur le début de cette proposition, « reposant sur un contrôle d'accès à l'abonnement », assez étrange en ce sens qu'on n'y met pas en avant des objectifs mais qu'on y privilégie un moyen de les atteindre. Si ce moyen était une proposition d'action du gouvernement, on pourrait encore comprendre, mais il s'agit ici d'un modèle, retenu aux dépens d'autres et proposé aux fournisseurs de livres numériques pour les bibliothèques, qui modifierait en profondeur les missions de ces dernières et le métier des bibliothécaires. En effet, cette proposition écarte clairement le modèle actuel du prêt de documents possédés par les bibliothèques publiques pour les orienter vers un rôle de gestion de flux avec un modèle d'abonnement à des accès comme seule offre des fournisseurs de contenus.

 

Un bien ou un mal ? Silvère Mercier, dans son billet sur Bibliobsession, y est très favorable ; je suis personnellement plus circonspect et l'ai d'ailleurs écrit en commentaire sur son blog. Je vous propose néanmoins d'y réfléchir encore ensemble ici mais on peut déjà d'emblée se demander si c'est le rôle de l'État français de pousser les sociétés sur une voie particulière pour arriver à destination en incitant à un choix de modèle commercial unique alors que de nouveaux modèles émergent encore régulièrement dans cet univers non stabilisé…

 

Personnellement, je ne suis pas convaincu par le modèle des abonnements qui, à mon sens, rendent les bibliothécaires responsables de « vannes » et plus de contenus (collections). D'autant que vu la dispersion des offres de contenu et leur hétérogénéité, il me semble qu'il serait dommage qu'on ne permette pas aux bibliothécaires qui le souhaitent de rassembler eux-mêmes les contenus afin qu'ils puissent bénéficier d'une maîtrise technologique sur ceux-ci. Bien entendu, ceux qui le souhaitent doivent sans doute pouvoir laisser cela à une série d'agrégateurs externes qui proposent une offre clé-sur-porte aux bibliothécaires, mais quel en est le prix ? Ce choix comporte en effet le risque, à mon sens, soit de ne pas pouvoir proposer davantage qu'un simple site listant une série de plateformes, soit de devoir mettre en place (et adapter à chaque migration) des technologies d'interopérabilité multiples et complexes, ce qui me paraît susceptible de réduire la qualité des services et les performances :

  • des solutions de SSO (Single Sign on ; authentification unique) complexes à mettre en place et à intégrer au portail / SIGB de la bibliothèque ou du réseau de bibliothèques ;
  • des imports de métadonnées dans des formats proposés par les distributeurs qui sont rarement celui qu'attendent les bibliothécaires (Unimarc), ce qui nécessite quasi autant d'interfaces d'import que de plateformes proposant du contenu ; ces métadonnées (et les permaliens vers le fichier source) sont, selon les retours de nombreux bibliothécaires, souvent très difficiles à intégrer au catalogue de livres papier de la bibliothèque ou du réseau de bibliothèques ;
  • des outils de recherche fédérée performants qui doivent interroger simultanément une série de bases hétérogènes, ce qui est en général moins performant que sur une base centralisée gérée par ceux qui maîtrisent aussi les outils de recherche comme les OPAC de nouvelle génération (à savoir les bibliothécaires) ;
  • des outils de statistiques et de marketing ainsi que de promotion du catalogue de livres numériques proposé par la bibliothèque, outils qui apparaissent également plus ardus à mettre en place de manière efficace dans un système avec plusieurs bases distantes et hétérogènes, ce qui réduit la cohérence des résultats.

Outre les questions fonctionnelles et de performance évoquées ci-dessus, il faut considérer aussi les missions des bibliothèques publiques et notamment celle de savoir – je n'ai personnellement pas de « religion » arrêtée – si on considère que les bibliothèques publiques ont ou non une mission patrimoniale. À défaut de véritable mission de conservation, certains estiment que la bibliothèque publique a aussi pour fonction de constituer une « longue traîne » (la loi française sur les indisponibles ne réglant qu'une petite partie émergée de l'iceberg, à mon sens).

 

 

Now and then

jepoirrier, CC BY-SA 2.0

 

 

Selon la vision qu'on a des bibliothèques publiques, on sera donc sans doute plutôt favorable ou non au fait que les bibliothèques constituent des collections de livres numériques, au-delà du rôle qui leur est actuellement proposé par les fournisseurs de contenus, à savoir servir « d'opérateur » fournissant des accès temporaire à des titres qui peuvent disparaître du jour au lendemain de l'offre selon le bon vouloir du fournisseur qui, lui, n'aura très vraisemblablement aucune préoccupation patrimoniale. En effet, si Amazon s'occupe de la longue traîne, j'ose émettre quelques doutes sur le fait que cela soit dans le but d'offrir un accès pour tous à a culture et à la connaissance ou dans une vision de préservation du patrimoine de l'humanité !

 

Mais il faut néanmoins nuancer ce point car avec le numérique, il suffit sans doute de quelques entrepôts de conservation bien organisés pour couvrir 99 % de la production culturelle, ce qui rend sans doute beaucoup moins utile que pour le papier la conservation par les bibliothèques publiques.

Si on considère que, pour le numérique, ni la conservation ni le fait de pouvoir proposer aux citoyens les titres qui ne sont plus disponibles commercialement (ou ne sont pas disponibles à un prix démocratique) ne constituent des missions des bibliothèques publiques, alors il est certain que cela devient moins gênant que la bibliothèque ne possède plus les livres. À noter que dans un projet comme PNB (de Dilicom) qui rejoint sans doute davantage que la plupart des autres les attentes des bibliothécaires[1], les bibliothèques bien qu'achetant les titres à l'unité ne posséderont pas les livres non plus puisqu'elles n'achètent pas un livre mais, pour chaque titre payé, un nombre de jetons de prêt et qu'une fois le lot pour un titre épuisé, la bibliothèque n'a plus aucun droit sur ce titre…

 

Je vois par ailleurs un avantage intéressant à prendre des abonnements à de larges bouquets : c'est celui pour les bibliothèques de pouvoir potentiellement proposer davantage de titres à leurs usagers puisque cela revient – à court et moyen terme en tout cas – beaucoup moins cher au titre qu'une offre d'achat titre à titre.

 

Sur son site, le CAREL donne des recommandations parmi lesquelles on peut lire : « (…) les bibliothèques publiques doivent pouvoir constituer des collections numériques dont elles soient propriétaires de plein droit et qu'elles puissent transférer d'une plateforme à l'autre ». Ailleurs dans ces recommandations, on lit aussi : « avoir le choix entre abonnement et achat, et éventuellement avoir la possibilité de combiner les deux modèles ». Le CAREL semble donc revendiquer pour les bibliothécaires la liberté de choisir entre ces deux paradigmes.

 

Enfin, il me semble que quand on connaît le parcours de Pierre Lescure (ancien directeur de Canal+), on peut évidemment « subodorer » que son encouragement à aller vers des abonnements à des accès puisse prêter à caution…

 

Mais actuellement, c'est vrai qu'à l'exception de l'un ou l'autre (comme Numérique premium avec l'offre Histoire premium), la plupart des éditeurs ne proposent pas d'offres de contenus. Par ailleurs, les bibliothécaires ne peuvent pour l'instant légalement acheter les livres numériques et les prêter sans l'accord des éditeurs (qu'ils ne sont pas enclins à donner puisqu'ils proposent leurs contenus sous forme d'abonnements). Donc, si les éditeurs ne bougent pas, il faudra attendre la directive européenne, et plutôt qu'attendre, si on souhaite que les intérêts des bibliothèques (et notamment la possibilité pour celles-ci de choisir entre les deux types d'offres ou de les combiner) y soient défendus, bien soutenir EBLIDA.

 

EBLIDA est un lobby qui défend avec beaucoup de vigueur les intérêts des bibliothèques auprès de la commission européenne mais qui a bien besoin de l'aide des bibliothèques et des associations de bibliothécaires pour lutter contre les puissants lobbies des gros éditeurs d'une part, d'Amazon, Apple et Google d'autre part.

 

Cette association résume bien la situation dans un des documents disponibles sur son site : « les bibliothèques se retrouvent sous la menace de voir leurs capacités à assumer leurs missions réduites par le refus des maillons de la chaîne du livre d'autoriser la mise à disposition de livres numériques auprès du public via les sites web des bibliothèques, ou par des offres insuffisantes ou des modèles de prêt numérique inappropriés ».

 

Alors, abonnement ou achat à l'unité ? Personnellement je n'ai pas de préférence globale et il me semble que ce choix devrait dépendre du projet de chaque bibliothèque / réseau[2]ainsi que des moyens techniques, humains et financiers à sa disposition. Et si donc, comme le suggère le CAREL, on laissait choisir chaque bibliothèque ou réseau de bibliothèques, sans se préoccuper de l'avis probablement peu impartial de Pierre Lescure… après tout, serait-ce vraiment absurde ?

 

Alexandre Lemaire

 

 

[1] Voir à ce sujet le billet sur les études concernant l'introduction des livres numériquesdans les bibliothèques et les librairies, ainsi que le billet sur les attentes des bibliothèquespublié fin 2012 sur Lettres numériques.

[2] Une étude très intéressante du Ministère de la Culture français insiste en effet très justement sur la nécessité que les offres soient adaptées à des groupements de bibliothèques également (départements, régions,…), le numérique ayant une dimension plus globale que le papier.

Stylo, livres : les plus puissantes armes du savoir (Malala Yousafzai)

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Il n'est pas donné à tout le monde de célébrer son 16e anniversaire au siège de l'ONU, et d'y prononcer pour l'occasion un discours. Malala Yousafzai, jeune lycéenne pakistanaise, blessée à la tête par les talibans, connaîtra pourtant cette expérience aujourd'hui. Dans son discours, elle appellera les gouvernements à garantir une éducation gratuite et obligatoire pour tous. Et surtout toutes. Devant les 500 jeunes qui seront présents, elle répétera : « Sortons nos livres et nos stylos. Ce sont nos armes les plus puissantes. »

 

 

 

 

Malala Yousafzi est devenue plus qu'un symbole dans la lutte pour l'éducation des filles, et le combat contre les talibans. En octobre 2012, elle fut victime d'une tentative d'assassinat, au sortir de son école. Grièvement blessée à la tête et au cou, elle subira cinq heures d'opération. Aujourd'hui, après la rééducation et d'autres opérations, elle a repris son bâton de pèlerin.

 

« Un enfant, un enseignant, un stylo et un livre peuvent changer le monde. L'éducation est l'unique solution. L'éducation est prioritaire », explique-t-elle. Selon un rapport qui sera publié à l'occasion de son discours, à travers le monde, 57 millions d'enfants âge d'être scolarisés en école primaire, ne vont pas du tout à l'école. Cette étude réalisée par l'UNESCO et Save The Children, ajoute que le nombre d'enfants a cependant diminué ; il était de 60 millions en 2008. Sauf que dans les pays en guerre, ce chiffre est passé de 42 % à 50 %. 

 

En 2012, le rapport indique avoir recensé plus de 3600 attaques portées contre l'éducation, incluant des violations, des tortures ou de l'intimidation, dont sont victimes enfants et enseignants. Certaines ont causé la mort. De même, en deux ans, 3900 écoles ont été détruites. 

 

Pourtant, les enfants continuent de se battre pour aller à l'école : 95 % des 28,5 millions d'enfants qui ne reçoivent pas d'enseignement primaire vivent dans des pays à revenu faibles. On trouve ainsi 44% en Afrique subsaharienne, 19 % dans le sud et l'ouest de l'Asie et 14% dans les États arabes. 

 

Enfin, les filles représentent 55 % des viols et agressions sexuelles qui interviennent dans les conflits armés, rapporte l'UNESCO. Irina Bokova, directeur général de l'UNESCO : « Dans de nombreux pays, parmi les plus pauvres du monde, les conflits armés continuent de détruire non seulement les infrastructures scolaires, mais aussi les espoirs et les ambitions de toute une génération d'enfants. »

 

Ce 12 juillet, anniversaire de Malala, est une journée toute particulière. « Faire accéder toutes les filles et tous les garçons à l'enseignement d'ici 2015 est réalisable. Ce n'est impossible que si les gens disent que c'est impossible. Malala dit que c'est possible - et tous les jeunes du monde le croient », a assuré le premier ministre britannique Gordon Brown.

 

Agression d'un libraire à Argenteuil : 'Il ne faut jamais céder' (Charb)

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Argenteuil semble en proie à un étrange mouvement. D'un côté, il y eut cette agression de deux jeunes femmes voilées, voilà un mois. Agressées, parce que voilées, donnant l'occasion aux associations de parler de « montée de l'islamophobie ». De l'autre côté, cette information qui aujourd'hui fait le tour des rédactions : un libraire agressé pour avoir mis en avant le livre de Charb. Et la plainte qu'il a déposée contre des jeunes qui se revendiquaient de l'islam...

 

 

 

 

L'agression du libraire s'est déroulée à 16h ce 10 juillet. Dans les faits, la veille, le libraire avait tout d'abord placé le tome 2 de La vie de Mahomet dans sa vitrine. Une première altercation intervient, et il décide de retirer le livre. Mais après réflexion, l'ouvrage revient à sa place. C'est à ce moment que le groupe frappe avec violence sur la vitrine. Le lendemain, le libraire ouvre, enlève l'ouvrage de la vitrine, mais place la Une de Charlie Hebdo 

 

Livre ou journal, même traitement

 

Selon une source citée par l'AFP, ces jeunes lui auraient « demandé de retirer le numéro de son kiosque, ce qu'il a refusé. Ils l'ont intimidé en frappant sur la vitrine du magasin, mais il n'y a pas eu de coups ». Une demi-dizaine de personnes s'est alors rassemblée devant son magasin, promettant de détruire la vitrine, quand ils ont découvert la fameuse couverture du livre. En outre, se trouvait la Une de la semaine du journal, titrant, avec subtilité, 'Le Coran c'est de la merde, ça n'arrête pas les balles'.  

 

Le libraire poursuit : « L'un des jeunes a alors arraché Charlie de la vitrine, l'a déchiré sur le trottoir. Il est revenu avec deux-trois copains et m'a dit "sale pute, on va te faire la peau. Je fais mon métier et je n'ai pas l'intention d'en changer. » La Une sera arachée de la vitrine et le libraire de la Librairie du Mail, contacte alors la police, qui le fera sortir de sa boutique sous escorte, pour l'amener jusqu'au commissariat. L'établissement a, en parallèle, été placé sous surveillance policière.

 

Lors de la publication du premier tome de La vie de Mahomet, Charb avait expliqué à ActuaLitté : « Si des gens veulent être choqués, ils seront choqués, mais ce n'est pas fait pour choquer », expliquait Stéphane Charbonnier, alias Charb, promet que l'on peut parler sérieusement de l'islam et de Mahomet. « Cette tradition qui veut que Mahomet ne soit pas représenté, c'est juste une tradition. Ce n'est absolument pas écrit dans le Coran », alors pourquoi ne pas lire cet ouvrage, comme on peut le faire avec les histoires de la vie de Jesus. 

 

« On peut rire de l'islam et les musulmans sont prêts à rire d'eux-mêmes aussi. Sauf qu'à les considérer à chaque fois comme des handicapés du rire, on ne fait pas du tout le jeu de l'islam en France, l'islam apaisé, on fait le jeu des extrémistes, en pensant que tous les musulmans vont réagir comme les extrémistes », jure pourtant le directeur de Chalie Hebdo. Et d'ajouter : « Il faut arrêter d'avoir peur, plus on a peur de l'islam, plus l'islam fera peur. » 

 

Najat Vallaud-Belkacem porte-parole du gouvernement était d'ailleurs intervenue, précisant qu'elle n'avait toutefois pas lu le livre : « Moi je crois qu'on est dans un pays où il faut toujours veiller à un juste équilibre entre la liberté d'expression et le respect de l'ordre public, la nécessité de ne pas jeter de l'huile sur le feu. »

 

 

Ce qui m'emmerde, c'est que c'est la partie émergée de l'iceberg.

Par crainte ou idéologie, on sait que des libraires ou des kiosquiers

ne mettent pas le journal ou le livre en vitrine. - Charb

 

 

ActuaLitté a joint Charb par téléphone. « Ce qui m'emmerde, c'est que c'est la partie émergée de l'iceberg. Par crainte ou idéologie, on sait que des libraires ou des kiosquiers ne mettent pas le journal ou le livre en vitrine. Certains libraires nous alertent d'incidents de ce genre, mais combien se taisent ?Ce libraire, avec qui j'ai pu discuter, il revendique sa position et Charlie Hebdo va le soutenir dans son action et sera solidaire de sa plainte, mais je n'en veux pas pour autant à ceux qui ont peur. La peur, cela ne se maîtrise pas. »

 

 

 

 

Et de nous raconter que, voilà un an et demi, un libraire avait vu débarquer dans sa librairie une personne qui s'était emparée des exemplaires de Charlie qui étaient présents, pour les brûler à l'extérieur de la boutique. L'incendiaire avait été arrêté par la suite.

 

« Ce qui est problématique, c'est que les gens s'arrêtent au titre, et même à la moitié du titre », poursuit Charb, en évoquant la Une de Charlie. « On avait connu la même chose, en 2006, quand on avait titré avec Mahomet en larmes disant "C'est dur d'être aimé par des cons". Là encore, en aucun cas les gens ne prennent le temps de lire la suite, ou d'intégrer le texte dans l'ensemble de la Une », déplore-t-il.

 

La Une de cette semaine, représentant un frère musulman troué de balles, avec un Coran qui tente de les stopper n'est pas une provocation. « Ces balles, ce n'est pas nous qui les tirons, ce sont les militaires égyptiens. Écrire ‘Le Coran c'est de la merde', ce n'est pas un slogan, ce n'est pas drôle en soi. Mais regarder la suite, comprendre qu'il s'agit du coup d'Etat des militaires, ça demande un petit effort... J'en ai tout de même ras le bol de faire un journal pédagogique pour débiles mentaux. Nous n'avons jamais cédé sur cette question. Il ne faut jamais céder. »

 

Accusé à de multiples reprises de faire ses Unes sur l'islam avec des titres provocateurs, Charb rétorque: « Ce n'est même pas vrai. Aujourd'hui, les polémiques durent de moins en moins longtemps. Et l'on ne traite pas de l'islam pour faire des ventes, parce qu'à chaque couverture, les pics de vente sont de moins en moins significatifs, et c'est tant mieux. »

 

 Nous ne sommes pas parvenus à contacter le libraire.

41 % des mobinautes utilisent leur smartphone pour la lecture

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La société Surikate a mené avec l'IFOP une étude portant sur le comportement des mobinautes français. Comment utilisent-ils leur smartphone, quelles applications téléchargent-ils, et quelle est leur réaction face à la publicité sur mobile ? Autant de questions qui trouvent ici une réponse. Notons immédiatement que Surikate est une société spécialisée dans les services marketing pour mobile. Et en avant. 

 

 

 

 

Pour l'étude, 1003 personnes ont été sollicitées entre le 21 et le 24 mai, toutes âgées de 18 ans et plus. Un premier point regrettable, puisque le taux d'adoption chez les plus jeunes est particulièrement intéressant. Dans l'ensemble, l'étude montre que 53 % des smartphones sont sous Android, 27 % sous iOS, et 5 % sous Windows 8. En l'occurrence, 38 % des CSP + on un iPhone, 35 % des Parisiens aussi, et 38 % des Parisiens CSP+ également.

 

Dans les usages, on le voit, Photo, internet et emails sont les trois utilisations favorites. Mais si l'on retrouve des choses assez classiques, la lecture de livres numériques, qui intervient en 9e réponse est assez étonnante. 

 

Du reste, le smartphone est tout à la fois un outil de serviciel pratique - pour les emails - et de loisirs, puisque le réseau social concerne 93 % des utilisateurs. 

 

En revanche, pour les applications, si les actualités et les jeux, à 43 %, restent les éléments les plus téléchargés, et pas un seul mot sur les applications-livres...

 

 

Vente d'ebooks en dehors de France : Frédéric Lefebvre s'inquiète

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Frédéric Lefebvre, homme de lettres s'il en est, est tout à coup préoccupé, depuis la semaine passée par le sort des Français établis en dehors du territoire national. En effet, ce dernier vient d'interpeller la ministre de la Culture, pour lui demander de s'intéresser à ces expatriés, désireux de lire. Et plus spécifiquement, il s'inquiète des conditions d'accès aux livres numériques français « depuis un pays étranger ». 

 

 

 Frédéric Lefèbvre

Frédéric Lefèbvre et Jean-François Copé, UMP Photos, CC BY-SA 2.0

 

 

Ah, tragédie : en septembre, sortira le prochain livre d'Amélie Nothomb, et il y a de fortes probabilités que si vous habitez en Angleterre, il vous sera impossible de l'acheter depuis Fnac.com, par exemple. Une situation désastreuse, souligne de parlementaire. Il note ainsi que « les principaux distributeurs semblant refuser les transactions lorsque l'adresse IP de l'acheteur indique une connexion depuis l'étranger ou lorsque celui-ci tente de régler sa commande avec une carte bancaire non française ». 

 

D'ailleurs, les conditions générales de vente de Fnac stipulent bien que l'offre de livres numériques est réservée aux clients qui résident sur le territoire français. « Le client déclare être domicilié en France », explique le revendeur. Et le député de poursuivre :  

De telles restrictions géographiques privent les Français établis à l'étranger d'un accès aux productions culturelles récentes de leur pays et nuisent à la diffusion des produits culturels français à l'étranger, avec des conséquences négatives tant sur le plan commercial que sur celui de la diplomatie d'influence.

Une situation commerciale dommageable, puisqu'elle prive les éditeurs de revenus issus des ventes numériques que réaliseraient ces acheteurs depuis d'autres territoires. Frédéric Lefebvre interpelle donc la ministre pour savoir ce qu'elle pense du sujet, « ainsi que les mesures envisagées pour garantir la diffusion des livres numériques français récents à l'international ».

 

Eh bien, pas besoin de de déranger la ministre pour si peu. En réalité, la question commerciale ne se règle pas rue de Valois, mais... dans le contrat que signe l'éditeur, et la ministre n'intervient en réalité pas dans les pratiques commerciales. Prenons un exemple : les éditions Gallimard publient un jeune premier pour la rentrée. En fonction des droits cédés, la maison peut exploiter la vente du livre en France (c'est mieux), mais également dans certains territoires. Mais il est possible que l'éditeur ne dispose pas de la totalité des droits permettant de vendre le livre, mettons, en Ouzbékistan, parce que justement, l'auteur y connaît un éditeur, qui pourra vendre, en français, son livre. 

 

Le droit d'auteur et l'exploitation commerciale sont liés à des questions de territorialité et de zones géographiques. Aurélie Filippetti ne faisant pas commerce de livres, au titre de ministre de la Culture, elle n'aura pas beaucoup de pouvoir sur cette question. 

 

 

L'autre interlocuteur

 

 

En revanche, le SNE explique à ActuaLitté que « c'est une question importante, que la territorialité, pour la commission européenne ». Et pour cause : c'est au coeur du concept de marché unique et de l'accessibilité pour les consommateurs européens à l'ensemble des offres proposées dans les autres pays. On murmure même que cette question de droit d'auteur est perçue, à la CE, comme un frein aux pratiques commerciales. A ce titre, la ministre de la Culture peut en revanche être sollicitée, et d'autant plus que Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, avait annoncé en mai 2012 que la réciprocité dans les échanges commerciaux serait l'une de ses priorités.

 

Par réciprocité, on entend  « l'octroi de concessions en échange de contreparties équivalentes ». Et donc, offrir un échange commercial plus fluide, et offrant aux entreprises de meilleures conditions pour la vente à l'étranger. 

 

L'autre point, c'est la question brûlante des Licences for Europe, ou comment garantir l'accès aux oeuvres à travers l'Union européenne, tout en protégeant les créateurs. Michel Barnier avait présenté son projet européen, en quatre points, début février, et le premier porte justement sur cette question : 

1. La première concerne la portabilité transfrontalière des services d'accès en ligne aux contenus.

Comment faire en sorte que les Européens puissent avoir un meilleur accès transnational aux services de musique et de vidéo en ligne ? Et comment mieux garantir la continuité de ces services lorsque ceux qui y souscrivent se déplacent en Europe avec leur smartphone ou leur tablette?

 

Si l'on n'évoque pas ici les livres numériques, nous savons que des éditeurs ont rendu visite à la Commission européenne pour échanger avec les membres de la CE, et démontrer que la territorialité n'était pas une entrave, pas plus que le droit d'auteur ne freinait le commerce. Dans ce contexte Licences for Europe doit présenter « l'opportunité unique pour l'ensemble des acteurs du marché de se réunir, d'identifier ensemble les problèmes et de trouver les solutions concrètes de court terme ».

 

En revanche, une question intéressante sera posée, quant au respect de la loi sur le prix unique du livre numérique : quand un citoyen français achète un livre soumis à la loi PULN, parce qu'il est sur le territoire français, comment imposer à un consommateur étranger de respecter les mêmes conditions commerciales ? 

 

Rassurons donc le parlementaire inquiet : il lui est toujours possible, où qu'il se trouve dans le monde, de télécharger gratuitement un exemplaire de Zadig et Voltaire, qu'il relira paisiblement, durant les vacances.

 

 

Des milliers de livres détruits à cause d'inondations au Canada

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Le libraire Tom Williams devient « un comptable à la retraite tout d'un coup », selon ses propres mots. Les eaux de la rivière Elbow ont atteint la boutique, à son plus grand étonnement. Il a finalement pu entrer dans sa librairie, mais sa collection de livres d'occasion, et d'autres publications rares, ont été retrouvées sous un torrent de boue.

 

 

 

 www.abebooks.com

 

 

Les eaux de crue ont été particulièrement impressionnantes cette année. Au mois de juin, de fortes inondations ont touché Calgary, capitale pétrolière du Canada, dans la province de l'Alberta. La région n'avait pas connu de pareilles pluies torrentielles depuis bien longtemps.

 

100 000 personnes avaient dû être évacuées du centre-ville. Les inondations ont suscité une grande mobilisation de la part des pompiers, de la police et des autorités de la ville. Mais tout n'a pas pu être sauvé. Trois corps avaient été retrouvés. Quant aux livres de la librairie de Tom Williams, ils n'ont pas survécu non plus.

 

Au total, plus de 200 000 livres de seconde main peuvent dire adieu au magasin. Dur à avaler pour ce libraire de 77 ans qui a vu filer sous ses yeux des oeuvres, qui, comme des containers à ordure, ont fini par être jetées dans un camion. Depuis 1958, il tenait la librairie Tom Williams Books, spécialisée en livres usagés et rares. « J'ai eu la première édition de Samuel Herne », a déclaré Tom Williams. L'ouvrage d'un des plus grands explorateurs canadiens était précieux et avait été publié à la fin du XVIIIe siècle, comme le rappelle le Calgary Sun.

 

Décidément, cet endroit du globe est la proie aux incidents naturels causant des dégâts aux livres rares. En septembre 2012, suite à un incendie dans les toilettes de la Central Library de Calgary, plusieurs collections de la bibliothèque étaient parties en fumée.

 

 

 

 

TVA : Prendre les consommateurs pour des vaches à lait ?

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Dans la série ‘La TVA baisse, mais le prix de vente des livres, papier et numériques, ne bouge pas', voici l'intervention du député de Lozère Pierre Morel-A-L'Huissier (UMP). Ce dernier vient d'apostropher la ministre de la Culture, sur la question de la baisse de TVA, qui a été introduite en janvier dernier. Du taux de 7 %, nous sommes revenus à 5,5 % pour les livres et les livres numériques, conformément à la promesse du candidat Hollande...

 

 

 

 

Aurélie Filippetti est donc sollicitée sur « la politique fiscale adoptée au sujet du livre électronique », attendu qu'entre les gouvernements Fillon et Ayrault, la TVA a été réduite. Le député fait le point : 

Depuis le 1er janvier 2013, le taux de la TVA sur le livre a été ramené de 7 % à 5,5 %, tandis que le prix affiché est resté le même, de manière à augmenter la marge des libraires. Le livre électronique a également bénéficié de cette réduction fiscale.

 

La ministre est donc invitée à « préciser ses intentions et les objectifs attendus de la politique fiscale du livre électronique ». Nous reviendrons lundi sur cette question, les différents interlocuteurs étant pour l'heure injoignables.

 

En effet, certains comme Patrick Pinchart, cofondateur de Sandawe avait assuré à ActuaLitté : « Lors du passage de la TVA à 7%, tous les éditeurs n'ont pas modifié leur prix à la hausse, ce fut notre choix aux éditions Sandawe. Il n'y a donc pas de raison que, pour ces derniers, le prix baisse avec la TVA à

5,5%. »


Librairie Maison d'Europe et d'Orient : aides exceptionnelles de Paris

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La Maison d'Europe et d'Orient lançait récemment une alerte sur sa situation critique : baisses répétées des budgets, loyers impayés, la structure culturelle n'allait pas passer l'été. L'appel aura finalement été entendu par la Ville de Paris, qui propose des aides exceptionnelles. Cependant, la situation reste instable pour l'établissement, qui pourrait se séparer prochainement de deux employés.

 


La Maison d'Europe et d'Orient (photo page Facebook)

 

 

Le mail de Dominique Dolmieu, artiste associé à la MEO, commence sur une  note de satisfaction : « Nous avons le plaisir de vous faire savoir que le Conseil de Paris vient de voter deux aides exceptionnelles, l'une de 6.000 € (destinée à payer l'augmentation rétroactive des loyers de la RIVP), et l'autre, sur proposition du groupe Europe Ecologie – Les Verts, pour un amendement budgétaire de 30.000 €. »

 

L'aide de la Ville de Paris atteint ainsi les 69.000 € pour l'année 2013, contre les 33.000 € initialement prévus (28.000 € déjà prévus par la DAC et les 5.000 € de la mairie du 12ème) : « Le geste de la Ville est fondamental » souligne Dominique Dolmieu. Si bien qu'il permet à la MEO de tenir jusqu'à la mi-octobre, et de régler les passifs qui pèsent actuellement sur l'établissement.

 

Les menaces ne sont pas totalement écartées pour autant : les passifs proviennent du loyer de la MEO, sous le coup d'un rattrapage rétroactif d'augmentations datant de 2010 (autorisé par la Loi Rocard de 1989). Et, sans versement de nouvelles subventions, la MEO perdra ses chargée de communication et administrateur, laissant « la maison muette à partir de septembre ». Le statut de fabrique de culture permettrait à la MEO d'asseoir son activité, et de stabiliser le niveau des subventions, mais la région Ile-de-France le refuse toujours à l'établissement.

 

« L'attribution de ce statut se fait sans critères, sans commission : notre candidature a été refusée, car nous serions trop petit et à Paris, or La Cartoucherie est également dans la capitale » s'interroge l'artiste associé à la MEO. Le Théâtre du Soleil et les Studios de l'Albatros ont tous deux reçu le statut, grâce à une extension du texte initialement réservé aux lieux intermédiaires à toutes les personnes morales, par Jean-Paul Huchon lui-même.

 

La recherche de soutiens, suspendue aux statuts

 

Ce jeudi 11 s'est donc déroulé une réunion au sein du conseil régional d'Île-de-France, pendant lequel la situation de la Maison d'Europe et d'Orient a été évoquée. « Suite à la réunion, nous avons pu constater que cette personne se plaint d'une diminution de 25.000 € des aides de la région, mais qu'aucune demande officielle n'a été déposée auprès du service Livre de la région pour l'année prochaine », explique Véronique Lepicard, responsable de la communication du Conseil régional d'IdF.

 

Les 25.000 € en question correspondent à l'aide à la création littéraire, que la Maison d'Europe et d'Orient entendait remplacer par le statut de fabrique de culture. « Si nous avions déposé le dossier pour l'aide à la création littéraire, le statut nous aurait été refusé pour ce motif », précise Dominqiue Dolmieu.

 

Le financement de la Ville de Paris atteint désormais celui de l'Île-de-France, et le double de celui de l'État : le cabinet d'Aurélie Filippetti n'a pas donné suite aux demandes de la Maison d'Europe et d'Orient, ni répondu aux questions des parlementaires sur le sujet. Le prochain rendez-vous de la MEO sera avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles, le 15 juillet prochain, avant d'autres réunions au mois de septembre.

 

La région serait toujours le premier financeur de la MEO, d'après les services de l'Île-de-France, détaillants les aides : 30.000 € au titre de la PAC (Permanence artistique et culturelle), 10.000 € au titre de la résidence d'artiste, 15.000 € pour l'international et 22.750 € pour les « emplois-tremplins », une aide aux emplois créés, cette année en fin de cycle. Au total, l'aide de la région atteindrait les 77.750 €, selon les chiffres fournis.

 

Un chiffre qui peut impressionner, mais qui couvre seulement un fonctionnement quand il faut impulser des projets... La MEO n'exclut pas d'autres types d'actions publiques, des mobilisations aux pétitions.

David Fincher mobilise Ben Affleck pour l'adaptation de Gone Girl

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Gone Girl est l'un des derniers best-sellers en date, signé Gillian Flynn et publié chez Sonatine sous le titre Les Apparences. Un succès dont David Fincher s'est emparé pour un long-métrage à venir, dont le scénario sera signé par l'auteure de l'oeuvre originale. Le tournage devrait débuter à l'automne, et c'est pour le moment sur le casting que se focalisent toutes les attentions.

 


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David Fincher, lors d'une avant-première de Millenium (Elen Nivrae, CC BY 2.0)

 

 

Le premier nom à émerger dans le casting est donc celui de Ben Affleck, qui incarnera Nick, mari devenu suspect suite à la disparition mystérieuse de son épouse. Pour tourner dans le film de Fincher, Ben Affleck a retardé le tournage de son propre film Live by Night, une adaptation d'un roman de Dennis Lehane. Considérant le potentiel de remise d'Oscars (Argo pour Affleck, Fincher est un habitué), Warner Bros ne s'est pas opposé au choix de l'acteur et cinéaste...

 

Si Reese Witherspoon est également associée au projet, c'est au titre de productrice via sa boîte Pacific Standard, et celle qui jouera l'épouse de Nick n'est toujours pas connue. Le tournage débutera en tout cas cet automne, et devrait être suffisamment bien mené pour qu'Affleck puisse finir son propre polar cinématographique fin 2014.

 

Le prochain film de Fincher est produit par la Fox.

Vin Diesel dans Avengers 2 : Giant Man ou The Vision ?

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L'acteur Vin Diesel, quand on ne le retrouve pas dans un nouvel opus des Chroniques de Riddick(ule), se rend parfois dans les bureaux de chez Marvel. Et en parle sur sa page Facebook. Rapidement, l'information fait le tour des réseaux, et les spéculations vont bon train... 

 

 

 

 

Le message de l'acteur est pour le moins laconique, et... bien mystérieux :

Marvel meeting today... 

Only the people in the room can tell you what was discussed...

P.s. Thanks to Our page, for pushing to make it happen... you know I get tunnel vision with my work... and after that meeting today... wow!

 

Il est vrai que ce dernier est en pleine promotion de Fast and Furious 7, ou du moins, en sort à peine, et qu'il prenne le temps de révéler un brin de sa collaboration avec l'éditeur est déjà fantastique.

 

Donc, on sait au moins que quelque chose se prépare. Mais pour certains, il faut apprendre à lire entre les lignes. D'abord, la photo, qui montre Iron Man, Thor et Giant Man. Donc, les Avengers... Intéressant. Or, Avengers 2, que réalisera Joss Whedon, n'est pour le moment pas clairement défini. 

 

Et l'on sait déjà qui joue Thor et qui incarne Iron Man. La logique inciterait à penser que l'on réserve donc le rôle de Giant Man à Vin Diesel. Avec son 1m83, il faudrait quelques effets spéciaux pour arriver à faire réaliste. 

 

Mais pour Bleeding Cool, c'est un piège de l'image. En réalité, il faudrait s'arrêter au terme « vision », et comprendre que c'est en fait le personnage The Vision, qu'incarnerait Vin Diesel. Ce super héros est apparu en 1940 pour la première fois, et sa version moderne a été officialisée en octobre 1968. Être robotique de synthèse qui ne s'alimente pas pas plus qu'il ne respire, il a la capacité de modifier sa consistance et de pouvoir traverser les murs en devenant intangible, ou ultra résistant, et plus dur que le diamant.

 

D'autant plus que les rumeurs autour de l'arrivée de The Vision dans Avengers 2 ne datent pas d'hier. Depuis août... 2012, les sites spécialisés en parlent, et BadAss Digest en a même soufflé un mot ou deux... 

 

Les paris sont lancés...

 

Doodle moléculaire pour Claude Bernard, grand maître de Zola

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Le médecin et physiologiste Claude Bernard reçoit la consécration d'un doodle, petit dessin mis en avant par le moteur de recherche Google, à l'occasion de son 200e anniversaire. Et amplement mérité, puisqu'outre la médecine moderne, la littérature du XIXe, Zola en tête, lui doit son existence.

 

 

 

Avec son essai La médecine expérimentale, Claude Bernard définit en effet la méthode de la médecine moderne, et assoit son statut de science : désormais, pour tirer des conclusions, le médecin procédera à des expériences méthodiques, précédées d'hypothèses, faites d'observations, et suivies de déductions.

 

Autant d'étapes qui paraissent indispensables aujourd'hui, mais se révélaient novatrices au milieu du XIXe siècle. Si bien qu'Émile Zola veut lui aussi son essai physiologiste, qu'il réalisera en 1881 avec Le Roman expérimental, recueil d'articles exposant sa vision littéraire naturaliste.

 

Et l'auteur de La Comédie Humaine d'attribuer le renouveau littéraire qu'il incarne avec quelques autres aux études médicales : « Le roman expérimental est une conséquence de l'évolution scientifique du siècle. »

Getboox : la bourse aux livres en ligne

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Pour ceux qui souhaitent  vendre ou acheter des livres scolaires d'occasion, le site Getboox est devenu, en l'espace de quelques années la référence en ligne. Lancée en 2008, cette structure avait notablement évolué en 2010, en changeant même de nom (voir notre actualitté).

 

Aujourd'hui, Getboox est opérationnel dans plus de cent pays et référence plus de 20 000 livres au sein d'une communauté de 10 000 étudiants. Par rapport à Amazon, qui propose également aux particuliers de revendre des livres d'occasion, Getboox a un atout majeur : le site ne prend aucune commission. Pour vivre la structue développe défférents partenariats, dont un avec Amazon.

Le Dr Dukan interdit d'exercer pendant huit jours pour avoir prescrit du Mediator

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Le célèbre Dr Dukan vient de se voir infliger une interdiction d'exercer sur une durée de huit jours pour avoir prescrit du Mediator il y a maintenant quarante ans à une de ses patientes. Le roi du régime minceur, qui a tout de même à son actif onze millions de livres vendus à travers le monde, estime cette décision de l'Ordre des médecins « injuste et absurde », rapporte RTL.

 

Pierre Dukan fera donc appel de cette décision qui venait sanctionner une prescription inapropriée du Mediator. Mais, ce qui étonne le plus ce docteur, c'est qu'il a déjà déclaré depuis longtemps ne plus exercer !

 

Il faut dire qu'avec son fabuleux régime et les ventes faramineuses de livres qu'il lui a values, il peut se passer de faire des consultations ! Sans parler de ses différents sites qui lui assurent des rentrées financières importantes. De lui-même, le Dr Dukan avait d'ailleurs déjà demandé à être retiré du tableau de l'Ordre des médecins.

Brevet 2013 : un taux de réussite de 84,5 %, comme en 2012

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Les résultats du Diplôme national du Brevet sont désormais intégralement tombés et l'on s'inscrit sur un taux de réussite de 84,5 %, sensiblement équivalent à celui de 2012. Le ministère de l'Education nationale ne pourra donc pas se glorifier d'une nouvelle hausse, comme c'est le cas du côté du bac (voir notre actualitté).

 

Si l'on peut se réjouir pour les 657 900 candidats qui ont passé cette année ce premier examen de leur scolarité, et qui seront donc très nombreux à être reçus, on peut regretter qu'il n'y ait pas une difficulté plus importante à réussir le DNB.

 

A vouloir que tout le monde réussisse, on finit par dégrader sensiblement le niveau du diplôme qui, de fait, ne vaut plus rien. C'est déjà le cas depuis longtemps pour le brevet mais cela le devient de plus en plus pour le bac.

 

Comme disaient nos bons auteurs, « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », ou encore, du côté de Molière cette fois et de son Misanthrope : « Sur quelque préférence une estime se fonde / Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout le monde »…La culture de la démagogie, de la communication semble pourtant aujourd'hui l'emporter haut la main sur les valeurs de mérite et de travail.

 

Et plus n'est besoin d'un « labor improbus », comme l'évoquait Virgile pour vaincre...Tout du moins en apparence et, pour le ministère, c'est avant tout cela qui compte. Derrière ces chiffres, la sélection continue de se faire (et comment pourrait-il en être autrement ?), mais pas de façon toujours très claire pour les familles qui ne sont pas initiées aux arcanes de la réussite scolaire et des parcours professionnels qui en découlent.


Salon du livre de Turin : le Vatican en invité d'honneur

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Le prochain Salon du livre de Turin, qui se déroulera en mai 2014, aura pour invité d'honneur la cité vaticanne. Ce sera, pour les organisateurs, une façon de saluer les origines piémontaises de l'actuel pape François, rapporte l'AFP

 

Descendant d'immigrants italiens, un père piémontais et une mère fille d'Italiens venus de Ligurie, Jorge Bergoglio, 76 ans, était archevêque de Buenos Aires avant sa nomination au siège du Vatican. Le président du Salon, Rolando Picchioni, et le cardinal Bertone, chargé de la Culture au Vatican, se sont tout deux félicités de cette prochaine programmation.

Donner goût à l'orthographe en corrigeant les fautes des stars sur Twitter

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Sur  Twitter, c'est souvent la rapidité qui prime plus que la qualité. Résultat, même quand on est une « star », on a tendance à ne pas se priver de faire de nombreuses fautes d'orthographe. En constatant cette tendance,  une association brésilienne dénommée « Red Balloon » a eu l'idée géniale de motiver les enfants à s'intéresser à l'orthographe en leur proposant de venir corriger les tweets des stars, rapporte RTL.be.

 

 

 

Cette entrée ludique dans la maîtrise de l'écriture anglaise permet aux élèves en difficulté scolaire de reprendre de l'assurance en se confrontant directement aux écrits de leurs idoles. L'association convie les enfants à écrire à leur star en faisant mention de la petite correction à apporter.

La plateforme Snapplify privilégie l'édition numérique en Afrique

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La plateforme de livres numérique installée sur le continent africain souhaite faciliter l'accès aux ebooks, non seulement pour les lecteurs, mais aussi pour les éditeurs indépendants. Les lecteurs du monde entier pourront avoir accès aux livres africains, et les éditeurs n'en pourront être que ravis. La centralisation des contenus, liée au format numérique, et leur diffusion à large échelle, constituent une aubaine pour les éditeurs souhaitant favoriser leur accessibilité.

 

 

 

 

Aux États-Unis, la vente d'ebooks marche fort, comparée au reste du monde, et l'offre et la demande avancent côte à côte d'un même pas. À l'inverse, le choix des titres est souvent limité sur le continent africain. Cela dit, la société Snapplify voit un grand potentiel en Afrique. « Les tablettes et lecteurs numériques plus abordables devraient encourager l'adoption d'ebooks d'édition locale ».

 

Et comme on le sait, contenant et contenu vont de pair. La société remarque déjà une augmentation des ventes numériques.

 

Snapplify souligne les efforts réalisés par les éditeurs provenant de différents pays d'Afrique, tout en précisant que l'édition numérique comporte l'avantage de pouvoir transgresser les frontières géographiques. Le contenu peut être largement diffusé en étant lisible sur Android (le système dominant en Afrique), Apple ou BlackBerry.

 

L'édition traditionnelle africaine peine à prendre une vaste place au sein du marché mondial, alors que « l'édition numérique rend tous les éditeurs à taille égale, ce qui leur permet de rivaliser avec les plus grandes maisons d'édition au niveau international ».

 

Cet avantage vaut évidemment pour tous les pays. Des éditeurs comme Le French Book, ont choisi le format numérique pour rendre le contenu accessible auprès d'un large public, pas forcément français à la base : le site fait la promotion du livre français, et numérique, à travers le monde anglo-saxon.

 

Un contenu accessible pour tous

 

Concernant l'Afrique, le site Snapplify expose la situation : « La limitation du marché aux seules librairies et points de vente locaux, conduits à la limitation, voire à l'étranglement du potentiel de leur contenu ». Mais l'objectif de Snapplify n'est pas d'essouffler l'achat de titres locaux au bénéfice des titres internationaux. Le nombre d'éditeurs africains indépendants allant sur Snapplify est en plein essor.

 

Tim Richman de Burnet media, l'un des partenaires de Snapplify, donne son opinion positive à propos de la bibliothèque numérique d'Afrique du Sud, AfriBooks : « Nous pensons qu'AfriBooks offre une excellente occasion pour rendre un contenu facilement accessible, à un bon prix et à un large public, tant au sein de l'Afrique du Sud qu'à l'étranger ».

 

via Publishing Perspectives

 

 

Tout un été avec le commissaire Maigret, en numérique

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Les Editions Omnibus célèbrent cette année 25 ans de publications et proposent aux lecteurs, à cette occasion, de se plonger dans les enquêtes du célèbre Commissaire Maigret, en format numérique. Les 75 titres de la série Maigret sont ainsi proposés durant un mois avec 25 % de remise, mais d'autres campagnes sont prévues.

 

 

 

 

Au travers de 75 romans et de 28 nouvelles, le commissaire Maigret est ma grande star de Simenon. Incarné par Michel Simon, Jean Gabin, ou encore Jean Richard et Bruno Cremer, le personnage a largement été démocratisé par la télévision. Et voilà qu'il fête donc ses 25 ans. 

 

Omnibus met donc une campagne de promotion en place : du 12 juillet au 19 août, on pourra ainsi découvrir en numérique les livres de Simenon. 

  • Maigret et la jeune morte est proposé à 99 centimes (contre 7,99 €)
  • l'ensemble du catalogue Maigret est proposé à 5,99 €
  • À la découverte de Maigret, le bundle de trois titres est à 7,99 €

 

De quoi bouquiner dans les embouteillages... Ou citons plutôt Luis Sepulveda : « Rien ne vaut l'hiver en compagnie d'un tonnelet de cognac et des œuvres complètes de Simenon. »

 

76 % des internautes consomment des biens culturels légalement

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Selon le dernier baromètre de l'Hadopi sur la consommation des biens culturels, 24 % des internautes français téléchargent illégalement des oeuvres numériques. Le baromètre reste plutôt stable comparé à octobre dernier puisque le curseur se situait à 22 %. Même s'il est encourageant de voir que 76 % des internautes téléchargent de façon licite, près d'un internaute sur quatre reste adepte du piratage.

 

 

 

 

Clavier d'ordinateur

Frédéric BISSON_CC BY 2.0

 

 

Les livres et les photos s'en sortent plutôt bien, avec 87 % de consommation licite, tandis que les films restent les premières victimes du piratage : 68 % d'internautes pratiquant le téléchargement légal. Entre les deux, les statistiques révèlent 82 % de consommation licite pour les jeux vidéo, 76 % pour la musique et 71 % pour les séries.

 

Ces chiffres arrivent alors que la ministre de la Culture Aurélie Filippetti vient de confirmer en début de semaine la suppression de l'Hadopi, et le transfert des compétences autorisant la réponse graduée au CSA. Rappelons que depuis la remise du rapport Lescure, la sanction de la suspension de l'accès à Internet appartiendra désormais aussi au passé.

 

Le Snep, syndicat national de l'édition phonographique, déplore cependant que « les messages portés par certains quant à la pérennité du dispositif de réponse graduée aient entretenu le flou auprès des internautes », et s'inquiète de voir une augmentation des pratiques illégales dans les moins à venir. Mais Aurélie Filippetti s'est voulue rassurante ce mardi en indiquant que « l'axe prioritaire serait désormais la lutte contre le piratage commercial ». Autrement dit, l'attention sera portée avant tout sur les plateformes qui préconisent et proposent des contenus sans autorisation des titulaires de droits.

 

Comme Hadopi, le CSA sera impuissant tant qu'il ne sera pas passé par le juge pour pour pouvoir appliquer une sanction à l'égard d'un inernaute. 

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